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La vitamine D prévient-elle des formes graves du COVID ?

La vitamine D prévient-elle des formes graves du COVID ?

La vitamine D, en regard à ses prétendus bienfaits protecteurs sur la COVID, a reçu une grande du monde scientifique. 

En effet, certaines études ont même suggéré que cette vitamine du soleil serait capable de nous protéger contre le COVID-19.  

Pour tenter de répondre à cette question, nous devons d’abord expliquer ce qu’est cette hormone et à qui elle s’adresse. 

La vitamine D, c’est quoi ?

La vitamine D, c’est quoi ?

La vitamine D (colecalciferol) est présente dans certains aliments et peut également être consommée comme un médicament ou un supplément nutritionnel. 

Elle est synthétisée dans la peau par les rayons ultraviolets B (UVB) du soleil.

Entre autres fonctions, elle réduit l’inflammation en inhibant la prolifération des cellules qui favorisent ce processus et améliore notre système immunitaire, qui nous défend contre les infections.  

Covid-19 et vitamine D : que faut-il en penser ?

Plusieurs études ont d’ailleurs révélé que de faibles niveaux de vitamine D sont associés à un risque accru et à un traitement clinique plus difficile des infections. 

Plusieurs recherches suggèrent qu’un apport suffisant en vitamine D pourrait protéger contre l’infection par le SRAS-CoV-2.  

Ce sont des études écologiques, qui font des comparaisons internationales avec des données agrégées par pays. En d’autres termes, ils n’analysent pas les individus. Cela ne sert qu’à suggérer des hypothèses, mais pas à les démontrer. 

Les études observationnelles dominent les études individualisées, où les chercheurs ne recueillent que des données auprès de milliers de participants.  

Une autre alternative serait les essais d’intervention distribués au hasard, dans lesquels les chercheurs interviennent, en attribuant au hasard différents régimes alimentaires aux participants. L’affectation aléatoire garantit qu’ils seront comparés à des groupes égaux. 

Dans ce contexte, des études écologiques montrent que les pays dont les niveaux moyens de vitamine D sont inférieurs ou qui sont moins exposés au rayonnement solaire UVB ont connu une mortalité par covid-19 plus élevée.  

Lorsqu’ils proviennent de données agrégées (écologiques), rien en revanche ne permet de le prouver. 

Prévenir et traiter : deux choses différentes

Prévenir et traiter : deux choses différentes

De bonnes études observationnelles, déjà individualisées, ont révélé que les groupes ayant une carence en vitamine D avaient un risque accru d’hospitalisation et de mortalité par COVID-19.  

En outre, une corrélation inverse a été trouvée entre les niveaux de vitamine D et la sévérité de la maladie : niveaux plus élevés de vitamine D, sévérité inférieure. Mais la corrélation n’est pas la causalité. 

Cependant, les études observationnelles et les essais d’intervention avec distribution randomisée avant la pandémie ont déjà montré que des niveaux plus élevés de vitamine D ont mené à un plus faible risque d’infections virales des voies respiratoires.  

En ce qui concerne la COVID-19, plusieurs études observationnelles ont révélé que les personnes ayant des niveaux inférieurs de vitamine D étaient plus susceptibles d’avoir un mauvais pronostic de l’infection par le SRAS-CoV-2. 

La plausibilité biologique de cette association n’a pas été remise en question, puisqu’en raison de son effet immunomodulateur la vitamine D influence la réponse contre des infections.  

Ces arguments sont déjà des éléments de preuve de causalité, qui pourraient être corroborés par des procès.  

Un certain nombre d’essais cliniques randomisés sont actuellement en cours pour évaluer l’effet de l’ajout de vitamine D au traitement de ces patients. 

Les preuves scientifiques disponibles suggèrent un effet préventif possible, mais pas que la vitamine D est un traitement valide pour traiter le COVID-19. 

Comment faire le plein de vitamine D

Comment faire le plein de vitamine D

Il faut savoir que peu d’aliments contiennent naturellement des quantités importantes de vitamine D. Ces aliments sont : 

  • Les poissons gras (thon, truite, saumon, maquereau) et huiles de foie de poisson, 
  • Le foie de bœuf, le fromage et les jaunes d’œufs qui ont de petites quantités de vitamine D, principalement sous forme de vitamine D3 et de son métabolite 25 (OH)D3 (les métabolites sont des substances produites pendant le métabolisme). 
  • Les champignons, qui fournissent des quantités variables de vitamine D2. Les exposer au soleil avant la cuisson augmente ces niveaux, de sorte que certains des champignons disponibles sur le marché ont été précédemment traités avec la lumière ultraviolette. 
  • Certains produits laitiers et jus sont enrichis artificiellement (et indiqués sur leurs étiquettes). 

La plupart des gens couvrent leurs besoins en vitamine D partiellement ou complètement par l’exposition au soleil. 

L’exposition de 10 à 30 minutes (plus de temps est nécessaire en hiver qu’en été), en particulier entre 10 h le matin et 16 l’après-midi, tous les jours ou au moins deux fois par semaine. 

Veillez à bien exposer le visage, les bras, les mains et les jambes découverts, sans crème solaire ni crèmes protectrices. Cette manière de s’exposer conduit à une synthèse suffisante de la vitamine D. 

Mais les personnes âgées et celles qui ont la peau foncée sont moins en mesure de produire de la vitamine D grâce à l’exposition au soleil.  

Il est important de noter que le rayonnement UVB ne passe pas à travers le verre, de sorte que l’exposition au soleil par une fenêtre fermée est inutile ! 

Faites le plein de vitamines pour booster l’immunité

En revanche, la vitamine D ne fonctionne pas seule. Ça fait partie d’un orchestre complet et fonctionnel. 

Pour que cela fonctionne bien, un excellent soliste ne suffit pas ; tous les instruments doivent être bien réglés. Ils sont représentés par le reste des micronutriments qui contribuent à la résistance contre les infections (zinc, calcium, vitamine C et de nombreux autres antioxydants et anti-inflammatoires). 

De nombreuses études qui ont assurées un suivi adéquat du régime méditerranéen valide une contribution adéquate de l’ensemble des micronutriments et optimise l’aspect santé des individus.

Le modèle alimentaire est un déterminant du COVID-19 et il est surprenant qu’à l’heure actuel, personne n’en parle. 

Vous savez à présent tout sur la vitamine D alors exposez-vous régulièrement au soleil (de manière modérée bien sûr) et adoptez une alimentation équilibrée.

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